Pour évaluer les dégâts occasionnés par les incendies et les feux, il vaut mieux faire appel à un cabinet d’experts. Ces derniers peuvent notamment offrir une analyse ainsi qu’un chiffrage complet des pertes causées par l’incendie. Le travail des professionnels étant ici d’aider à rétablir l’égalité entre les deux parties en présence. Bien entendu, cela se fait en s’assurant qu’un remboursement juste selon le contrat d’assurance multirisque habitation soit établi.
Le contenu d’un rapport de contre-expertise d’assuré d’incendie
En général, l’assurance incendie est signée par presque tous les particuliers. Toutefois, ces derniers se retrouvent démunis lorsqu’il s’agit de faire valoir leurs droits en la matière. C’est pourquoi il est conseillé de faire appel à des professionnels, surtout pour vérifier le rapport d’expertise de l’assurance.
Ainsi donc, dans le rapport d’expertise doivent se trouver les circonstances du sinistre, de même que la liste des biens endommagés ou détruits et l’état de ces derniers. Cette liste comprend également la valeur des biens endommagés et les mesures conservatoires préconisées selon la situation. Enfin, il est aussi question des modalités de remises en état.
C’est à partir de la conclusion de cette évaluation qu’un expert d’assuré peut déterminer facilement le prix de l’indemnisation du sinistré. Il a également pour rôle de faire connaitre au sinistré ses droits et la validité de ces derniers. Le but étant de défendre le mieux possible les intérêts du sinistré.
Comprendre ce qu’est la contre-expertise
La contre-expertise apparaît lorsque l’indemnisation proposée par l’assurance n’est pas à la hauteur des dégâts subis suite à un incendie qui se déclare et qui finit par atteindre certaines proportions. L’assureur va missionner un expert pour évaluer le montant des dommages à indemniser. Ce dernier va établir un rapport d’expertise prenant en compte les avaries, les circonstances du sinistre, les réparations à faire et la vétusté des biens. C’est en se basant sur cette analyse que l’assureur va faire une proposition d’indemnisation.
Lorsque l’assuré pense que la proposition de l’assurance est trop basse ou que certains éléments de mobiliers n’ont pas été pris en compte, il peut faire appel à un expert d’assuré pour faire une contre-expertise.
Petit rappel, il faut en informer l’assureur avec l’aide d’une lettre envoyée en recommandé avec accusé de réception. La procédure est généralement à la charge de l’assuré. Pour la suite de la contre-expertise, l’expert d’assuré va passer par les informations susceptibles de l’aider lors de l’évaluation du sinistre. Il doit également entrer en contact avec l’expert de l’assurance avant de mettre en place une expertise contradictoire.
La suite du processus de contre-expertise
Généralement, il y a trois issues possibles à la contre-expertise. Dans un premier cas, elle est favorable à l’assuré et les deux experts se parlent afin de trouver un terrain d’entente et proposer une nouvelle indemnisation. L’assuré peut ou non l’accepter selon la situation.
Dans un second cas, la contre-expertise confirme le rapport de l’expert d’assurance. Le montant de l’indemnisation ne change pas. L’assuré peut l’accepter ou non : c’est son choix.
La troisième issue est le cas d’une contre-expertise avantageuse pour l’assuré, mais les experts n’arrivent pas à se mettre d’accord. Un troisième expert va donc être nommé et les honoraires de ce dernier seront réglés en part égale par l’assureur et l’assuré. Dans le cas où les situations ne sont pas satisfaisantes, l’assuré peut recourir à la médiation d’assurance ou un recours en justice.